Production : Royssy films.
Réalisation : Henri Diamant-Berger.
Date : 2000-2001.
Type : 14 séries fiction de 26 minutes (en 35mm, noir & blanc).
Musique : co-composée par Arnaud de Buchy avec Gréco Casedesus.
Qualité MP3 (nécessite le plug-in 
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« En 1999, mon ami et maître (aussi, un peu, quelque part...) me propose de collaborer avec lui pour écrire la musique des 14 épisodes de la série "Les trois mousquetaires", de Henri Diamant-Berger, réalisée en 1921 et totalement réstaurée par Roissy Films, gràce à son petit-fils, le réalisateur Jérôme Diamant-berger et son fils, Guillaume, remarquable monteur au demeurant et garçon fort aimable de surcroît.
J'ai dit "oui" ! Tu penses ! Il y avait un orchestre pour jouer les musiques. l'orchestre de Sofia, en Bulgarie, peut-être un des orchestres qui exécute le plus grand nombre de musiques de films en Europe, vu les tarifs et la compétence des musiciens. Ce serait mieux, c'est vrai de faire travailler nos instrumentistes français, mais est souvent complqué vu les budgets ! Il faut bien expliquer aux producteurs que la musique, quand on veut éviter le son crin-crin des machines, c'est comme les décors et les comédiens, ça coûte des sous (espérons que l'UCMF va réussir à faire bouger les mentalités...).
Bref, une co-composition comment ça se passe ? Avec Gréco, toujours bien car c'est un gars super. Au bout du compte, il y a tout de même des thèmes dont on se souvient être à l'origine à 100%, et qu'on a envie de faire entendre parce que c'est vrai que ça sonne mieux à l'orchestre.
Il y a donc le thème de la Reine Anne d'Autriche, femme belle, élégante, épouse de Louis XIII, et pour qui les mousquetaires donneraient leur vie. Objet de conspiration, elle est secrete, presque mystérieuse, et remet son coeur à l'amour courtois du Duc de Notingham... J'ai donc écrit une sorte de valse lente, y mêlant douceur et mystère.
Le second thème est celui de Bonnacieux. Vous vous souvenez, le mari de la belle Constance, dont d'Artagnan tomba follement amoureux ? Le gros Bonnacieux, c'est le cupide et le couard qu'aucun défaut n'épargne. Ce thème, à mon plus grand honneur, a été utilisé de nombreuses fois au cours de la série, par Gréco qui d'ailleurs, en signe ici l'orchestration. Encore une fois, cela sonne toujours mieux à l'orchestre... »
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